La passante
Elle me regarde, elle sourit, elle s’en va
Et moi je reste là planté comme un mat
Pourtant à sa vue je me suis dit : celle là !
Elle n’a rien de celle qui suit les appâts
Qui t’enivre et t’entraine au rythme de ses pas
Et le matin au réveil, te rejette et t’abat.
Elle a une lueur de déesse
Quelque chose d’Athéna
Une allure de Lucrèce et de reine de Saba
Plus elle se rapproche
Plus mon pouls ne s’emballe
J’aimerais tant qu’elle prenne mon cœur et l’empale
Attention, la voilà…et mon cerveau se cale
Mes mains deviennent moites et mes idées détalent
Soudain, elle lève les yeux et ralentit son pas
Et là…
Elle me regarde, me sourit et s’en va.
Christ ENGO.
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